Selon l'ADEME*, la fabrication de la batterie représente le tiers de l’empreinte carbone d’un véhicule électrique (utilisation d’électricité d’origine fossile et extraction de matières stratégiques telles que le cobalt ou le lithium). À compter de 2024, l’Union européenne envisage d'imposer aux fabricants de mesurer cette empreinte sur l’ensemble du cycle de vie de la batterie, de la production au recyclage. À horizon 2027, le projet de règlement européen étudie la fixation de seuils maximaux d’empreinte carbone.
À partir de 2021, Renault Group transforme son site de Flins pour créer la Re-Factory, écosystème ouvert dont l’objectif est de devenir la référence européenne en matière d’économie circulaire dédiée à la mobilité. Elle est organisée autour de 4 pôles afin de démultiplier les actions et les résultats concrets.
Optimisation de l'usage des batteries, seconde vie et recyclage. Gestion des énergies renouvelables.
Reconditionnement de véhicules d’occasion, maintenance de flottes (Zity), conversion de véhicules thermiques à l'électrique ou au biogaz et réparation de batteries.
Développement de filières de démantèlement des véhicules hors d'usage, rénovation ou réemploi des pièces et recyclage des matériaux.
Recherche, formation et et innovation en matière d'économie circulaire.
120 000
C'est le nombre annuel de véhicules qui pourront être retraités sur les lignes de Re-Trofit à horizon 2030.
3 000
C’est l’objectif d’emplois sur des métiers spécialisés dans la Re-Factory de Flins en 2030.
> 1 Md €
Objectif de volume d’affaires issu de l’activité économie circulaire de l’écosystème Re-Factory et de Renault Environnement, incluant les entités dont Renault Group n’est pas actionnaire majoritaire (Boone Comenor Metalimpex et INDRA) à horizon 2030.